Pour quelles raisons des chorégraphes, de Maurice Béjart au collectif (La)Horde en passant par Pina Bausch, Alain Platel ou Maguy Marin…, éprouvent-ils·elles le besoin de se confronter à ces gestes parfois simples et bruts, dépendant souvent de l'industrie du disque ? Dans la création chorégraphique, au fil des dernières décennies, d'une pièce à l'autre, les danses populaires s'intègrent à la chorégraphie de manière singulière, tout en faisant apparaître des motifs récurrents de la mythologie pop : la contagion, l'improvisation, l'extase et le groupe. En prenant appui sur le livre portant le même titre, la conférence aborde une multiplication de références à des formes populaires de la danse, danses dites clubbing ou pop (disco, twerk, new wave, funk) proposées par des artistes 2.0,  lorsque le plateau de théâtre semble se transformer de plus en plus en son alter ego, l'espace contemporain du bal, le Dance floor, troublant de manière ambiguë les modes de réception.

Claudia Palazzolo est maîtresse de conférence HDR en arts du spectacle (danse) à l'université Lumière-Lyon 2 et auteure de plusieurs livres sur la danse et sa mise en scène dont Mise en scène de la danse aux Expositions de Paris 1889-1937, une fabrique du regard (L'Oeil d'or 2017), Retour(s) sur Palermo Palermo, une pièce de Pina Bausch, détourner le folklore, construire le présent (L'Oeil d'or 2021) et Danser pop. Une figure de la création contemporaine (Recherches, Centre national de la danse 2021).
Dans le cadre des ateliers de Marta Izquierdo Muñoz avec les étudiant·e·s de l'isdaT autour de son spectacle My Name Is Britney Spears (2014). Restitution de ces ateliers lors de la conférence (environ 10 min).
crédit photo : Pierre Ricci
lundi 06 Mars
18h30

Espace Roguet

9 rue de Gascogne
31300 Toulouse

Métro A – Saint-Cyprien République ou Patte d'oie

Situer le lieu

Tarifs

Gratuit dans la limite des places disponibles