Chaque danseuse, chaque danseur, est un·e historien·ne qui s'ignore. Son histoire de la danse est intime, personnelle, mais aussi collective, en ce qu'elle croise celles des autres. Elle est aussi bien faite d'expériences vécues que d'imaginaires, de fictions et de récits transmis. Elle est aussi bien faite de danse à proprement parlé, que de tout ce qui, dans le quotidien, est en rapport avec le geste, le motif, la forme, le langage du corps.

Semaine 2
Nous inventerons et partagerons des dispositifs qui mettent en jeu le regard dans sa relation aux espaces et aux mouvements, la relation danse/mémoire immédiate, et la relation à la caméra. Produisons-nous des images quand nous dansons ? La danse se contraint-elle ou se réinvente-elle quand elle est filmée ? Comment, quand on porte son regard sur un corps, jouer et déjouer notre relation à l'image pour ouvrir le champ de l'imaginaire ? Les caméras et autres outils de saisie d'images (et de sons) seront en jeu, mais aussi l'œil nu humain qui est une espèce de caméra du corps.

À partir de la danse Alain Michard mène parallèlement plusieurs projets artistiques, se saisissant tour à tour de différents médiums (musique, film, photographie, texte). Il s'associe à d'autres artistes pour des collaborations et ouvre régulièrement ses projets à des amateur·rice·s et à des habitant·e·s des lieux où il les développe (À domicile, École ouverte, ...).
Ses pièces et réalisations sont traversées par la thématique du voyage et de l'errance, de la recherche d'une communauté (par exemple, BING d'après Beckett, ou Parkinson). Il crée régulièrement pour l'espace public, des pièces basées sur la perception et sur l'imaginaire des villes et des paysages (par exemple Virvoucher, Promenades blanches, Caravane, En son quartier…).
Un autre axe majeur de son travail se construit autour des notions d'Histoire collective de l'art, de mémoire vivante et de document : J'ai tout donné, École ouverte, La carpe et le lapin - cours sauvages de l'histoire de l'art indompté… En 2016, il reprend sa pièce CouaC, emblématique de son travail sur le burlesque et la relation aux objets.
Son rapport au cinéma et sa curiosité pour le jeune public l'ont conduit à créer Le beau mariage, qui célèbre les relations entre la danse et le cinéma.
Pour En danseuse, il invite de nombreux chorégraphes à créer des danses filmées sur leur relation à la mémoire inscrite dans leur propre corps.

> le site de la compagnie LOUMA

À noter : seules les personnes ayant participé à la première semaine de stage (en décembre 2023) peuvent s'inscrire à ce stage. 
du 19 au 23 février 2024

La Place de la Danse

5 avenue Étienne Billières
31300 Toulouse

Métro A – Saint-Cyprien République
 

Situer le lieu

Infos pratiques

Intermittent·e·s et demandeur·euse·s d'emploi, des prises en charge sont possibles. Contactez-nous !

Niveau avancé et professionnel

 

Horaires :
10h30 > 12h30
Training du matin
13h30 > 17h30 Atelier / Workshop

 

Tarifs* :
180 €
pour les stages " 1 semaine "
300 € pour les stages " 2 semaines "

* Certains stages ont des tarifs spécifiques indiqués en bas de page concernée.
À noter : les stages " 2 semaines " doivent être suivis en intégralité.

 

Inscriptions
IMPORTANT : début des inscriptions, uniquement un mois avant le début du stage. 
Envoyez CV et lettre de motivation à Chloé Ban : c.ban@laplacedeladanse.com