La figure féminine d'un bas-relief antique inspire à la danseuse Stéphanie Fuster une mise à nu du flamenco dans un solo libérateur.
Elle a fait le tour du monde avec le portrait dansé qu'Aurélien Bory avait composé sur et pour elle, Questcequetudeviens? Avec Gradiva, celle qui marche, Stéphanie Fuster poursuit sa recherche sur le flamenco, et la manière dont elle peut transformer, en se l'appropriant, cet art codifié. Héroïne d'un court roman de Jensen qui inspira également Freud, Gradiva est le nom donné à une figure féminine représentée sur un bas-relief antique d'un musée de Rome. Stéphanie Fuster donne chair à « celle qui marche vers l'avant », dont le déplacement, fier et déterminé, lui ouvre une voie : celle d'une analyse, d'une décomposition du flamenco qui lui permet de défaire les fils d'une ardente fascination pour une femme extraordinaire, la danseuse de flamenco. En remettant son corps en marche à l'intérieur de la danse flamenca, Stéphanie Fuster démystifie le fantasme, pour écrire, souverainement, sa propre histoire de danseuse et de chorégraphe, un chemin possible vers la danse.
Une coréalisation La Place de la Danse / Ville de Fleurance
Conception, chorégraphie et interprétation : Stéphanie Fuster • Mise en scène : Fanny de Chaillé • Collaboration artistique : Clémence Coconnier • Conseil danse : Juan Carlos Lerida • Création sonore : José Sanchez • Direction technique et création lumière : Arno Veyrat • Régie son : Stéphane Ley • Construction décor : Cyril Turpin • Production / diffusion : Marie Attard / Playtime • Photo © Ida Jakobs