L'énergie, née de la transformation du négatif en positif, est au cœur du mouvement krump. Fabrice Lambert en fait l'éloge avec deux de ses représentants émérites.
Qu'est-ce qui pousse Fabrice Lambert, chorégraphe repéré par l'étiquette « danse contemporaine », à s'intéresser au krump, expression à l'apparence brute, sinon brutale, apparue sur le bitume des ghettos de Los Angeles ? Tout d'abord des krumpers, Wolf (Wilfried Ble) et Cyborg (Alexandre Moreau), tous deux multi-primés dans leur catégorie, qui se sont déjà frottés aux rapprochements inédits en interprétant la musique baroque de Rameau. Mais aussi, le goût du krump pour le « fini », comme dessiné au laser, alternant avec la puissance de tensions jetées à la face de l'assistance, son sens de l'invention et de la composition appuyé sur le contraste, la transmission de gestes d'un danseur à l'autre, bref : un ensemble de principes que partage le chorégraphe Fabrice Lambert. Au bout du compte, une rencontre qui a tout d'une évidence.
Conception et chorégraphie : Fabrice Lambert
Chorégraphie et interprétation : Wilfried Blé « WOLF » & Alexandre Moreau « CYBORG »
Compositeur : Soulfabex
Costumes : Rachel Garcia
Assistante costumière : Elsa Depardieu
Direction de production : Aïcha Boutella / L'Expérience Harmaat
Administration : Vénus Castro / L'Expérience Harmaat