L'énergie, née de la transformation du négatif en positif, est au cœur du mouvement krump. Fabrice Lambert en fait l'éloge avec deux de ses représentants émérites.
Qu'est-ce qui pousse Fabrice Lambert, chorégraphe repéré par l'étiquette « danse contemporaine », à s'intéresser au krump, expression à l'apparence brute, sinon brutale, apparue sur le bitume des ghettos de Los Angeles ? Tout d'abord des krumpers, Wolf (Wilfried Ble) et Cyborg (Alexandre Moreau), tous deux multi-primés dans leur catégorie, qui se sont déjà frottés aux rapprochements inédits en interprétant la musique baroque de Rameau. Mais aussi, le goût du krump pour le « fini », comme dessiné au laser, alternant avec la puissance de tensions jetées à la face de l'assistance, son sens de l'invention et de la composition appuyé sur le contraste, la transmission de gestes d'un danseur à l'autre, bref : un ensemble de principes que partage le chorégraphe Fabrice Lambert. Au bout du compte, une rencontre qui a tout d'une évidence.
Dans le cadre du Jour de la Danse, un événement présenté par La Place de la Danse et ARTO - Saison au Kiwi et en itinérance, Festival de rue de Ramonville
Conception et chorégraphie : Fabrice Lambert • Chorégraphie et interprétation : Wilfried Blé « WOLF », Alexandre « CYBORG » Moreau • Compositeur : Soulfabex • Costumes : Rachel Garcia • Assistante costumière : Elsa Depardieu • Régie générale : Florent Fouquet • Direction de production : Yann Gibert • Communication, logistique, administration : Margaux Boutet • Photo © Aldo Lee
Production : L'Expérience Harmaat
Coproduction : Maison de la musique de Nanterre, Centre des Bords de Marne.
Accueil : FAIRE Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne, Ménagerie de Verre, Centre National de la Danse, Maison Daniel-Féry
Les danseurs Wolf et Cyborg ont participé au court-métrage Les Indes galantes, à voir dans la programmation Danse en courts des Vidéophages (à 20h30 Place du Ravelin)