Dans Romances inciertos Nino Laisné et François Chaignaud font de la scène le lieu de célébration d'un rapprochement des genres.
François Chaignaud ne se travestit jamais que pour franchir des frontières. Avec Nino Laisné, plasticien et musicien membre de la Casa Velázquez à Madrid, il passe en Espagne pour composer un solo en forme d'« oratorio-ballet » dont il incarne, par le chant, la danse et de fabuleux costumes, les trois personnages. Tirés de répertoires espagnols populaires ou savants, sacrés comme profanes, la demoiselle partie à la guerre sous un habit de soldat, l'archange Saint-Michel paré en déesse orientale pour la Semaine sainte et la gitane la Tarara qui cache son secret sous une robe à volants sont les personnages flamboyants, mélancoliques et tourmentés d'une scène aussi baroque que contemporaine, glissant d'un siècle à l'autre et d'un genre à l'autre, que celui-ci soit musical, chorégraphique ou sexué. Servi par l'engagement vocal et corporel étourdissant de François Chaignaud, Romances inciertos est une œuvre d'art total, nourrie d'érudition, vibrante d'émotion, renversante de beauté.
Une coréalisation théâtre Garonne / ThéâtredelaCité / La Place de la Danse.
Conception, mise en scène et direction musicale : Nino Laisné
Conception et chorégraphie : François Chaignaud
Danse et chant : François Chaignaud
Bandonéon : Jean-Baptiste Henry
Violes de gambe : François Joubert-Caillet
Théorbe et guitare baroque : Daniel Zapico
Percussions historiques et traditionnelles : Pere Olivé
Création lumière et régie générale : Anthony Merlaud
Régisseur son : Charles-Alexandre Englebert
Habilleuse en tournée : Cara Ben Assayag
Création costumes : Carmen Anaya, Kevin Auger, Séverine Besson, María Ángel Buesa Pueyo, Caroline Dumoutiers, Pedro García, Carmen Granell, Manuel Guzmán, Isabel López, María Martinez, Tania Morillo Fernández, Helena Petit, Elena Santiago.
Décor : chef peintre : Marie Maresca – peintre : Fanny Gaudreau – retouches images : Remy Moulin, Marie B. Schneider – construction : Christophe Charamond, Emanuel Coelho