Ce training s'appuiera sur ma pratique et mes projets (En danseuse, La carpe et le lapin) liés à nos histoires personnelles de la danse, et aux processus d'activation de la mémoire dans la danse.
À partir d'exercices et de dispositifs simples, nous passerons de l'expérience personnelle à l'expérience relationnelle, les pratiquant tour à tour en duos et collectivement, en privilégiant l'écoute, la relation regard/espace/imaginaire et l'improvisation-composition.
À partir de la danse Alain Michard mène parallèlement plusieurs projets artistiques, se saisissant tour à tour de différents médiums (musique, film, photographie, texte). Il s'associe à d'autres artistes pour des collaborations et ouvre régulièrement ses projets à des amateur·rice·s et à des habitant·e·s des lieux où il les développe (À domicile, École ouverte, ...).
Ses pièces et réalisations sont traversées par la thématique du voyage et de l'errance, de la recherche d'une communauté (par exemple, BING d'après Beckett, ou Parkinson). Il crée régulièrement pour l'espace public, des pièces basées sur la perception et sur l'imaginaire des villes et des paysages (par exemple Virvoucher, Promenades blanches, Caravane, En son quartier…).
Un autre axe majeur de son travail se construit autour des notions d'Histoire collective de l'art, de mémoire vivante et de document : J'ai tout donné, École ouverte, La carpe et le lapin - cours sauvages de l'histoire de l'art indompté… En 2016, il reprend sa pièce CouaC, emblématique de son travail sur le burlesque et la relation aux objets.
Son rapport au cinéma et sa curiosité pour le jeune public l'ont conduit à créer Le beau mariage, qui célèbre les relations entre la danse et le cinéma.
Pour En danseuse, il invite de nombreux chorégraphes à créer des danses filmées sur leur relation à la mémoire inscrite dans leur propre corps.
> le site de la compagnie LOUMA