La Compagnie d'Elles dissèque le hors-champ de la liesse dans une installation performative en permanente (dé)construction dans laquelle le public déambule.
Une centaine de parpaings, peut-être davantage et du papier froissé, déchiré, des chiures de nappes, des serviettes.
Des danseurs folkloriques ouvrent la marche au son d'une viole haletante.
3 nettoyeurs armés de souffleurs, manipulent le papier déchiré qui jonche le sol.
Des visages violemment surlignés, des figures de femmes.
Une mariée s'habille d'une robe sortie d'une boite de kleenex
Une femme se couronne de câble et devient la Concorde.
Une autre s'étale devant une pile d'assiettes. Un amas de cintres de métal danse joyeusement.
Des femmes se croisent dans le chaos du carnaval et leurs masques tombent sur d'autres masques.
Le public déambule et traverse des espaces dont il ne sait jamais s'ils sont en construction ou en déconstruction.
On reviendra toujours au même endroit, parce qu'on tourne en rond comme dans la chanson.
On ne verra jamais la même chose, parce qu'à force de tourner en rond, on fait tomber les murs de Jéricho-cocowboy.
Une proposition de l'Usine, la Grainerie et le théâtre Sorano.
Jeu, danse, acrobatie : Laura Terrancle, Tiina Lehtimäki, Julien Le Cuziat, Malika Lapeyre, Simon Deschamps, Sofia Antoine et un groupe folklorique invité • Écriture et mise en scène : Yaëlle Antoine • Dramaturgie : Yaëlle Antoine et Marion Guyez • Scénographie sonore et régie son : Didier Préaudat • Régie lumière : Nicolas Gresnot • Chorégraphes intervenantes : Florence Bernad (groupe Noces), Stéphanie Fuster (La Fabrica Flamenco) • Conseil lumière : Christophe Schaeffer • Création costumes : Barbara Ouvray • Constructeur : Oliver Zimmerman • Régie générale : Thérèse Ribeiro • Production et diffusion : Thérèse Ribeiro et Paco Bialek • Photo © Felix Imbert